Fruits et légumes locaux

Les Canadiens adorent leurs fruits et légumes. Ils consomment plus de 50 milliards de portions de fruits et légumes frais chaque année. Jouissant d’un des approvisionnements alimentaires les plus sécuritaires dans le monde et d’une grande variété de fruits et de légumes à l’année longue, les consommateurs canadiens ont le privilège d’avoir accès à une multitude de fruits et de légumes frais, sains et nutritifs provenant de diverses régions géographiques.

On constate que les consommateurs demandent de plus en plus de produits cultivés localement. En même temps, cet intérêt est tempéré par une interprétation divergente de ce que signifie le terme local, ainsi que par une compréhension erronée de la façon dont le consommateur final pourrait tirer profit de l’achat et de la consommation de produits locaux.

Que signifie le terme « local »?

Toute indication sur les étiquettes et les publicités d’aliments vendus au Canada doit être conforme à la Loi sur les aliments et drogues et à la Loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation, laquelle interdit la communication de renseignements faux et trompeurs.  Il est important de souligner que les allégations telles que « produit local » sont volontaires. On encourage l’industrie à ajouter des qualificatifs (par example : nom de la ville) de manière à fournir davantage de renseignements aux consommateurs. 

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a entrepris une initiative de modernisation de son approche à l’égard de l’étiquetage des aliments. L’ACIA réalisera un examen des règlements, des lignes directrices et des politiques sur l’étiquetage des aliments, notamment sur l’utilisation du terme « local ».

Tant que ce processus est en cours, l’ACIA a adopté une politique provisoire qui permet l’utilisation du terme « local » pour :

  • les aliments produits dans la province ou le territoire où ils sont vendus; ou
  • les aliments vendus dans d’autres provinces ou territoires dans un rayon de 50 km de la province ou du territoire d’origine.

Cette politique provisoire restera en vigueur jusqu’à ce que l’ACIA termine son examen de l’étiquetage.

Interprétation divergente dans l’usage quotidien

Indépendamment de la définition existante donnée par le gouvernement, le sens attribué au terme « local » n’est pas toujours constant. Le terme « local » pourrait être utilisé pour décrire les fruits et légumes frais des façons suivantes:

  1. Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient d’un endroit situé dans un rayon donné de l’endroit où elle est vendue (p. ex., un rayon de 50 km, un rayon de 100 milles).
  2. Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient d’une région précise de production, et est vendue dans cette même région (p. ex., la péninsule du Niagara, la vallée de l’Annapolis, la région de l’Okanagan).
  3. Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient de la même province (p. ex., n’importe où en Ontario) ou du même pays (p. ex., n’importe où au Canada) que son point de vente.

Pourquoi certains fruits et légumes ne sont pas locaux?

Au Canada, l’approvisionnement en fruits et en légumes frais est limité par une courte saison de végétation et des conditions météorologiques imprévisibles. Certaines variétés ne peuvent tout simplement pas être cultivées ici.

En même temps, les Canadiens s’attendent maintenant à trouver la même variété de fruits et légumes frais abordables et de qualité à l’année longue dans les supermarchés et les épiceries, peu importe la saison où les conditions météorologiques au Canada. Comme mentionné ci-dessus, la population du pays consomme plus de 50 milliards de portions de fruits et légumes frais par année. La variété, la qualité, le prix et l’accès sont des facteurs importants – et la production canadienne locale, même si elle représente une grosse partie du marché intérieur, ne peut répondre à elle seule à la demande.

Un accès au marché international signifie que les Canadiens ont l’occasion d’essayer de nouvelles variétés tropicales excitantes et exotiques qui proviennent de partout dans le monde. Cela signifie également que les consommateurs ont à leur portée différentes variétés qui reflètent divers contextes culturels et ethniques. Les Canadiens ont le privilège de déguster plus de 400 différents types de fruits et de légumes frais provenant de plus de 150 pays tout au long de l’année. Nous exportons également des fruits et légumes frais cultivés au Canada dans le monde entier.

Quels facteurs devraient être pris en compte lorsque l’on décide d’acheter des produits locaux ?

Malgré la perception des médias, la décision d’acheter des produits locaux ne devrait pas être motivée par des préoccupations en matière de salubrité des aliments et de durabilité.

Peu importe la provenance du produit, une réglementation sévère assure que les fruits et légumes frais vendus au Canada, qu’ils soient locaux, de production intérieure ou importés, sont à la fois sécuritaires et nutritifs et devraient continuer de faire partie d’un régime sain et équilibré, comme recommande le Guide alimentaire canadien. Les consommateurs devraient veiller à ce que peu importe la provenance de leurs produits, local ou autre, ils achètent des fruits et des légumes frais cultivés selon les normes de salubrité des aliments.

Il est également important de rappeler que les aliments locaux ne sont pas nécessairement durables ni meilleurs pour l’environnement. En effet, la distance totale parcourue jusqu’au point de vente n’est pas le seul facteur qui contribue à déterminer l’empreinte écologique – les méthodes de production et les techniques d’entreposage produisent également des émissions qui devraient être prises en compte. On ne peut isoler un facteur unique lorsque on évalue l’empreinte écologique.

Lorsque c’est la saison des variétés locales, les consommateurs ont l’occasion d’acheter les fruits et légumes le plus près possible du lieu où ils ont été récoltés, assurant ainsi leur fraîcheur et leur goût, tout en appuyant des entreprises locales.

À l’épicerie ou au marché, comment les consommateurs peuvent-ils savoir d’où le produit provient réellement?
Lorsqu’ils achètent des fruits et des légumes frais, les consommateurs qui sont incertains de ce que signifie le terme local devraient demander au personnel ou à un commis de leur préciser l’origine des produits.

En ce qui concerne les fruits et légumes frais importés, les renseignements sur le pays d’origine sont obligatoires et doivent être fournis en magasin, sur l’emballage ou dans la description des produits en vrac; les indications de produits canadiens s’emploient pour des produits fabriqués au Canada.

Quels autres facteurs devrait‑on garder en tête ?
Peu importe la provenance géographique des fruits et légumes frais, ce qui est important à retenir c’est que la Société canadienne du cancer, la Fondation des maladies du cœur du Canada et le Guide alimentaire canadien recommandent de remplir la moitié de votre assiette avec des fruits et légumes chaque jour pour une meilleure santé.

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Irradiation

L’irradiation est une technique visant à assurer la salubrité et la conservation des aliments. Cette technique est semblable à la pasteurisation. Tandis que la pasteurisation fait appel à la chaleur pour tuer les microorganismes, l’irradiation utilise une forme d’énergie appelée « rayonnement ionisant ». Le procédé consiste à exposer des aliments en vrac ou emballés à des rayons gamma, des rayons X ou les faisceaux d’électrons, pendant une certaine durée. Les effets de l’irradiation sur les aliments, sur les animaux et sur les personnes qui consomment ces aliments irradiés ont fait l’objet d’études approfondies.

Pourquoi l’irradiation est-elle une technique importante ?

L’irradiation des aliments offre plusieurs avantages :

  • L’irradiation réduit les risques de maladies liées aux aliments en diminuant le niveau de bactéries et parasites qui contaminent les aliments et qui causent des intoxications alimentaires;
  • Elle augmente la durée de conservation des aliments en ralentissant le mûrissement de certains fruits ou la germination de certains légumes; et
  • Elle constitue un traitement efficace après la récolte des dommages en détruisant les bactéries, les moisissures et les levures qui causent la détérioration des aliments, et lutte contre les insectes et l’infestation par des parasites.

Les effets de l’irradiation sur les aliments ont été étudiés plus que  toute autre technologie alimentaire. L’irradiation occasionne très peu de changements chimiques dans les aliments et n’affecte pas leur valeur nutritive. Des recherches et des essais approfondis ont révélé que les aliments irradiés sont sains et sans danger pour la santé.

Bien que l’irradiation détruise la plupart des microorganismes, elle ne stérilise pas nécessairement les aliments. Il convient de prendre les précautions habituelles comme pour tous les autres aliments, comme de les réfrigérer, de les manipuler et de les cuire de façon adéquate.

Ce qu’il vous faut savoir

Les aliments dont l’irradiation a été approuvée sont les seuls à pouvoir être vendus au Canada. La liste actuelle comprend les pommes de terre, les oignons, le blé, la farine, la farine à blé entier, les épices entières et moulues, les mélanges d’assaisonnement déshydratés et bœuf haché cru. Selon le Règlement sur les aliments et drogues, tous les aliments irradiés doivent porter sur leur étiquette le symbole international de l’irradiation ainsi que la mention « irradié » ou « traité par irradiation ».

Les établissements où s’effectue l’irradiation doivent aussi suivre des procédures assurant la sécurité. En vertu de la Loi sur la sûreté et les réglementations nucléaires ainsi que des règlements connexes, les établissements, l’équipement ainsi que les opérateurs doivent avoir obtenu la licence nécessaire de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), qui impose des règles de sécurité strictes à partir de lignes directrices internationales.

La Direction générale des produits de santé et des aliments de Santé Canada est responsable de la réglementation spécifiant les aliments pouvant être irradiés ainsi que les niveaux d’irradiation permis.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de l’application des règlements en matière d’étiquetage des aliments irradiés.

Personnes-ressources à l’ACDFL et sources d’information
Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Josue Kashama à jkashama@cpma.ca, ou veuillez consulter les sources suivantes :

Pesticides

En tant que Canadiens, nous sommes de plus en plus soucieux de notre santé et nous faisons attention à notre régime alimentaire, à notre niveau d’activité physique et à tout ce que recommande la médecine préventive. La sensibilisation grandissante de la population aux propriétés nutritives des fruits et des légumes a contribué à une rapide augmentation de la consommation de ces produits frais.

Les reportages dans les médias sur les résidus de pesticides dans les aliments font naître un climat de peur et d’incertitude, mais les bienfaits d’une consommation accrue des fruits et légumes pour la santé l’emportent sur le risque potentiel d’ingestion de ces résidus.

Pourquoi est-il important ?

Les pesticides jouent un rôle essentiel dans la protection de nos aliments et de nos cultures contre les mauvaises herbes envahissantes, les insectes et les maladies. Les pesticides doivent être utilisés conformément aux lignes directrices des bonnes pratiques agricoles, qui tiennent compte des besoins en matière de qualité environnementale, de santé humaine, de stabilité agricole et de lutte antiparasitaire efficace.

Ce qu’il faut savoir

Peu de personnes savent que l’autorisation de la mise sur le marché des pesticides est toujours précédée d’un examen rigoureux effectué par le gouvernement fédéral. Ce dernier supervise l’utilisation des pesticides à partir de programmes d’évaluation qui incluent l’analyse des résidus chimiques.

En vertu de la Loi sur les aliments et drogues, Santé Canada veille à ce que tous les aliments destinés à la consommation humaine soient sains, propres et non altérés. En ce qui concerne les pesticides, le Ministère a pour fonction, entre autres, de déterminer la quantité maximale de résidus que peut éventuellement contenir un aliment sans pour autant être dangereux pour le consommateur.

En vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada est chargée de l’homologation des pesticides. Elle réglemente l’accès aux moyens de lutte antiparasitaire, tout en veillant à réduire au minimum les risques pour la santé humaine et l’environnement.

Avant de mettre un produit antiparasitaire sur le marché canadien, les fabricants de pesticides doivent le soumettre à un ensemble d’épreuves visant à déterminer la nature et l’intensité des risques pour la santé. Par ailleurs, des données scientifiques relatives à l’incidence sur l’environnement de pesticides sont exigées dans le cadre du processus d’homologation au pays.

Des limites de résidus de pesticides sont établies et le processus d’évaluation tient compte de l’exposition pendant toute la vie, ainsi que des habitudes alimentaires des nouveau-nés, des enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées. Les données font l’objet d’un examen continu et sont réévaluées lorsque de nouvelles données laissent penser qu’il convient de le faire. Pour plus d’informations sur les résidus de pesticides et la liste de « Dirty Dozen », Cliquez sur le lien suivant : Alliance for Food and Farming (Anglais seulement)

Le processus d’approbation des pesticides employé au Canada est parmi les plus sévères au monde. En effet, il satisfait ou dépasse les normes sanitaires établies par l’Organisation mondiale de la santé (Anglais seulement).

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de la surveillance et de l’application des règlements en matière de résidus chimiques agricoles et industriels dans les aliments produits au pays et importés des pays étrangers. De plus, l’ARLA effectue aussi une surveillance des résidus dans le cadre de son programme d’évaluation des pesticides proposés par les fabricants et les utilisateurs (les producteurs) en vue d’une homologation.

La population du pays peut avoir confiance en la surveillance de l’approvisionnement alimentaire effectuée par le gouvernement et continuer à remplir la moitié de son assiette avec des fruits et légumes, recommandé par le Guide alimentaire canadien.

Personne-ressource à l’ACDFL et sources d’information
Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Josue Kashama, à jkashama@cpma.ca, ou veuillez utiliser les ressources suivantes :

Enrobages protecteurs

Faits Frais pour les consommateurs : Enrobages protecteurs

Les fruits et les légumes frais sont enrobés de produits comestibles ou de cire pendant leur conditionnement après la récolte afin d’en préserver la fraîcheur. L’usage d’enrobages protecteurs date du 12e siècle, en Chine. Toutefois, ce n’est qu’en 1922 qu’on a commencé à appliquer de la cire sur les fruits et les légumes et que l’usage commercial d’enrobages comestibles s’est répandu.

Les fruits et les légumes frais suivants sont parfois recouverts d’un enrobage protecteur :

Pommes Limes Poires
Avocats Litchis Ananas
Poivrons Melons Citrouilles
Cerises Nectarines Rutabagas
Aubergines Oranges Courges
Concombres grande culture Panais Patates
Pamplemousses Fruits de la passion Tomates
Citrons Pêches Navets


Pourquoi est-il important d’appliquer des enrobages protecteurs ?

Pendant la croissance des fruits et des légumes, une membrane naturelle nommée « cuticule » se forme sur leur surface. Après la récolte, les produits sont transportés à une station d’emballage où ils sont lavés, ce qui entraîne l’élimination de la cuticule. C’est donc pour la remplacer qu’on applique un enrobage protecteur sur les fruits et les légumes.

Les enrobages protecteurs comestibles ralentissent la déshydratation et la pourriture des fruits et des légumes; ils permettent de conserver l’humidité et d’accroître leur durée de conservation. De plus, ils donnent aux produits un lustre attrayant.

Ce qu’il faut savoir

Il existe plusieurs types d’enrobages protecteurs qu’on peut utiliser pour les fruits et légumes frais. Toutefois, ces produits ne peuvent être utilisés au Canada à moins d’être conformes aux règlements en vigueur.

Les cires utilisées comme enrobages protecteurs sont non digestibles, et passent dans le système de digestion sans être décomposées ou absorbées. Si l’on choisit de ne pas manger des produits recouverts d’enrobages protecteurs, même s’ils ne présentent pas de  danger pour la santé, on trouvera des produits non enrobés dans les marchés publics, ou on peut peler les fruits et les légumes. La cire n’est pas soluble dans l’eau, et ne s’enlèvera pas au lavage. La cire sur la surface des produits peut blanchir si ceux-ci sont exposés à une trop grande chaleur ou humidité. Cela a un impact sur l’apparence des fruits et des légumes, mais sans avoir un impact sur la qualité ou la salubrité de l’aliment.

Les allergènes alimentaires prioritaires sont pris en considération quand il s’agit de l’utilisation des enrobages protecteurs. En vertu de la Loi sur les aliments et drogues et de son règlement d’application, les fabricants et les producteurs sont tenus de s’assurer que leurs produits ne présentent aucun risque pour la santé des consommateurs. Le Règlement sur les aliments et les drogues prescrit des exigences en termes d’étiquetage pour les allergènes, les sources de gluten et les sulfites.

Si plus de 10 parties par million d’allergènes alimentaires[i], de sources de gluten[ii], ou de sulfites sont présentes en raison d’un composé d’enduit de cire ou de ses constituants sur des fruits ou légumes frais préemballés pour lesquels une étiquette est obligatoire, ces substances doivent être indiquées sur l’étiquette, soit dans la liste des ingrédients, soit dans l’énoncé « Contient… ». De plus, les noms courants des amidons, des amidons modifiés, des protéines végétales hydrolysées et de la lécithine doivent être modifiés de manière à fournir des renseignements sur la source dont ces ingrédients sont tirés (amidon de blé, par exemple).

Personnes-ressources à l’ACDFL et sources d’information
Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Josué Kashama par courriel à l’adresse suivante jkashama@cpma.ca, ou veuillez consulter les sources suivantes :

[i] Au Canada, les dix (10) allergènes alimentaires prioritaires sont les arachides, les noix (inclues amandes, noix du Brésil, noix de cajou, noisettes, noix de macadamia, pacanes, pignons, pistaches ou walnut), les graines de sésame, le lait, les œufs, le poisson (y compris les crustacés et les mollusques), le soya, le blé, les graines de moutarde et les sulfites.

[ii] Les sources de gluten devront faire l’objet d’une déclaration lorsqu’un aliment contient une protéine de gluten, une protéine de gluten modifiée ou des fractions protéiques issues de l’orge, de l’avoine, du seigle, du triticale ou du blé (ou d’une lignée hybride de l’une ou l’autre de ces céréales).

Biotechnologie

« Biotechnologie » consiste de l’application des sciences et de l’ingénierie directe ou indirecte d’organismes vivants ou de leurs parties ou produits, sous leurs formes naturelles ou modifiées. Ce terme est très vaste et englobe l’utilisation de la sélection par des méthodes traditionnelles ou classiques, ainsi que des techniques plus modernes, comme le génie génétique[i].

La biotechnologie, particulièrement la création des produits qui ont été modifiés génétiquement, (appelés « organismes génétiquement modifiés », ou « OGM »), présente divers avantages, mais suscite également certaines préoccupations et permet de créer de nouveaux produits alimentaires à l’aide de divers outils et de diverses techniques scientifiques[ii].

Voici certains des avantages de la biotechnologie alimentaire :

  • Le rendement accru des cultures, par l’introduction des caractères nouveaux, y compris la tolérance aux herbicides et la résistance aux parasites et aux maladies.
  • Prolongation de la durée de conservation des aliments [iii].
  • D’autres avantages peuvent inclure la création des aliments qui contiennent aucuns allergènes, des fruits et des légumes d’une valeur nutritive augmentée et au goût amélioré, des plantes qui peuvent tolérer des températures froides et résister au gel inattendue ainsi qu’une résistance aux environnements difficiles (résistance à la sécheresse et au sel, par exemple).

De façon générale, la biotechnologie vise à améliorer la qualité et la quantité des approvisionnements d’aliments.

Ce qu’il vous faut savoir

Au Canada, Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) veillent conjointement à assurer l’innocuité des aliments nouveaux créés au moyen de la biotechnologie agricole.

Avant qu’un produit soit approuvé au Canada, Santé Canada et l’ACIA doivent déterminer son innocuité ainsi que les risques potentiels pour la santé des humains, des végétaux et des animaux ainsi que pour l’environnement. L’organisme qui demande l’approbation doit amasser les données à soumettre à l’équipe d’experts du gouvernement, qui tient aussi compte d’autres renseignements pertinents, comme des publications examinées par des pairs. Visualisez la liste des aliments nouveaux approuvés.

Les évaluations sont traitées individuellement, et seulement les produits jugés aussi sécuritaires et nutritifs que leurs pendants traditionnels sont approuvés

Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) partagent également la responsabilité de l’étiquetage. L’étiquetage obligatoire des aliments, y compris les aliments obtenus à partir de la biotechnologie, pourrait être exigé pour souligner un changement important dans la composition ou la valeur nutritive ou pour éloigner des préoccupations liées à la santé ou à la salubrité, (comme l’introduction d’un allergène). L’étiquetage volontaire est permis pour fournir aux consommateurs de l’information qui n’est pas associée à la salubrité du produit.

Personne-ressource à l’ACDFL et sources d’information
Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec avec Josué Kashama par courriel à l’adresse suivante jkashama@cpma.ca,  ou veuillez consulter les sources suivantes :

[i] Agence canadienne d’inspection des aliments– Biotechnologie moderne : Un bref aperçu
[ii] Santé Canada – Biotechnologie – Aliments
[iii] Uzogara SG. (2000). The impact of genetic modification of human foods in the 21st century: A review.
Biotechnology Advances. 18:179-206 (en anglais seulement)

L’agriculture biologique

Pourquoi l’agriculture biologique est-elle importante ?

L’Office des normes générales du Canada, en collaboration avec le secteur des produits biologiques a récemment élaboré des normes nationales pour les systèmes de production biologiques, qui sont révisés tous les cinq ans. Les normes canadiennes sur l’agriculture biologique définissent les processus de production approuvés et les substances permises dans le secteur de la production biologique au Canada. Ces normes sont incorporées par référence dans le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC) et sont accessibles aux liens suivants :

Une norme nationale sur l’agriculture biologique fournit un cadre précis aux producteurs biologiques pour la culture et la mise en marché de leurs produits. En effet, les méthodologies claires et précises réduisent la confusion et accroissent la crédibilité des systèmes de production biologiques à l’échelle nationale.

Aux termes du RSAC, les aliments pour consommation humaine, les semences ou les aliments de bétail qui portent la mention « biologique » sont réglementés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). La partie 13 du RSAC définit les exigences relatives à la certification et à la commercialisation des produits biologiques, tant importés que nationaux, y compris les exigences particulières relatives aux produits biologiques portant l’étiquetage biologique ou portant le logo « Biologique Canada ». Les produits doivent être certifiés comme biologiques conformément aux normes sur l’agriculture biologique canadiennes.

Le Régime Bio-Canada (RBC) prévoit un programme fédéral de réglementation des produits biologiques canadiens. Il s’appuie sur le système d’agrément et de certification au Canada qui a été développé pour :

  • Protéger les consommateurs contre des pratiques d’étiquetage trompeuses ou pas claire;
  • Réduire la confusion du consommateur à propos de la définition du terme « biologique »;
  • Faciliter l’accès des produits biologiques canadiens aux marchés étrangers qui exigent une surveillance du point de vue réglementaire; et
  • Appuyer d’autres débouchés du marché interne.

Les provinces qui appliquent une réglementation concernant les produits biologiques peuvent imposer des exigences supplémentaires en matière d’étiquetage. Dans de nombreux cas, les magasins de détail ont une section de produits frais biologiques afin que les consommateurs qui souhaitent acheter des produits frais biologiques puissent le faire facilement.

Un cadre réglementaire efficace qui soutient la production de produits biologiques permet aux agriculteurs, aux grossistes et aux détaillants d’offrir aux consommateurs des fruits et des légumes frais certifiés biologiques, sans compter qu’il accroît la crédibilité, réduit la confusion et crée de nouveaux débouchés.

Ce qu’il vous faut savoir
Les fruits et les légumes biologiques sont nourrissants et sains, comme le sont d’ailleurs les produits cultivés selon des méthodes traditionnelles. Néanmoins, les uns et les autres doivent satisfaire à toutes les exigences des lois canadiennes en matière de salubrité des aliments et de nutrition, qu’ils soient produits au pays ou qu’ils soient importés.

Peu de gens savent que des engrais et des pesticides peuvent être utilisés dans le cadre de méthodes de production biologiques. En effet, des pesticides botaniques approuvés et enregistrés, tels que le pyrèthre, peuvent être mis à contribution dans les systèmes de production biologiques. Le pyrèthre est un insecticide tiré d’une fleur : le chrysanthème. Quant aux engrais (auxquels on fait généralement référence en parlant d’amendements du sol), il en existe un certain nombre, dont le fumier de compost biologique, les amino-acides non synthétiques ou le sulfate de calcium.

Pour plus d’informations sur les résidus de pesticides et la liste de « Dirty Dozen », Cliquez sur le lien suivant : Alliance for Food and Farming (Anglais seulement)

Les médias parlent beaucoup du goût et de la valeur nutritive des produits biologiques comparé à ceux des produits conventionnels. Certaines études constatent des différences dans les propriétés organoleptiques (goût, texture, acceptabilité, etc.), des produits biologiques tandis que d’autres n’en trouvent pas. La perception et le goût dépendent de chacun.

Comme dans le cas du goût, de nombreux facteurs ont un impact sur la teneur en éléments nutritifs des fruits et des légumes. En effet, la teneur en éléments nutritifs peut varier en fonction de la variété des plantes, des conditions de croissance, de la distribution après la récolte, de l’entreposage et des méthodes de préparation. De vastes études menées ont conclu que l’on ne dispose pas de données suffisantes pour soutenir la thèse selon laquelle les aliments biologiques sont plus nutritifs que les aliments produits de manière conventionnelleCe n’est pas la composition de chacun des aliments qui est importante pour la santé, mais bien la teneur en éléments nutritifs de l’ensemble du régime alimentaire et la variété d’aliments consommés.

Enfin, l’augmentation de la consommation de fruits et de légumes frais, qu’ils soient produits de manière biologique ou conventionnelle, est le facteur le plus important pour la santé d’un individu.

Personne-ressource à l’ACDFL et sources d’information

Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Shannon Sommerauer, à ssommerauer@cpma.ca, ou veuillez utiliser les ressources suivantes :

Salubrité des aliments

La population du pays a la chance d’avoir un des approvisionnements alimentaires les plus sécuritaires du monde et de bénéficier d’une grande diversité de fruits et de légumes pendant toute l’année. La salubrité représente une préoccupation importante dans tout le secteur de la production d’aliments, y compris dans le domaine des fruits et légumes frais, et la population s’intéresse à cet enjeu. La salubrité des aliments est une responsabilité partagée du gouvernement, du secteur et des consommateurs. Gouvernement

  • Santé Canada établit les politiques et les normes en matière de salubrité et de qualité nutritionnelle de tous les aliments vendus au Canada.
  • L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) vérifie que le secteur respecte les exigences fédérales en matière de salubrité des aliments et de réglementation et définit aussi des normes de prévention, et de détection des risques associés à l’approvisionnement alimentaire du Canada. L’ACIA prélève des échantillons d’aliments et les analyse afin de détecter la présence d’éventuels pathogènes ou résidus (y compris les produits chimiques agricoles comme les pesticides). Lorsque les niveaux exposent la population à un risque, des mesures sont prises immédiatement afin de procéder à un rappel ou à une saisie.
  • Santé Canada, l’ACIA et l’Agence de la santé publique du Canada collaborent afin de prévenir les éclosions de maladies d’origine alimentaire ou d’intervenir lorsqu’elles surviennent.

Secteur

  • Le secteur des fruits et des légumes prend la salubrité des aliments très au sérieux; les intervenants ont élaboré des programmes dans ce domaine visant les opérations alimentaires afin de réduire le risque de contamination des produits et d’intoxication alimentaire.
  • Des volets de traçabilité renforcent ces programmes de salubrité des aliments en permettant la détection rapide des sources de contamination, des manipulations non sécuritaires et d’autres facteurs de risque. Les produits concernés peuvent ainsi être rapidement détectés en cas de rappel ou de retrait de produit.

Consommateurs

  • Apprendre à préparer et à manipuler soigneusement les aliments est essentiel si on veut s’assurer que leur consommation est sécuritaire.
  • Pour en savoir davantage sur les quatre leçons simples, NETTOYEZ, SÉPAREZ, CUISEZ, et RÉFRIGÉREZ et sur l’efficacité de ces étapes lorsqu’il s’agit d’empêcher des bactéries nocives de nuire à la santé de votre famille, veuillez consulter la page Web Soyez prudents avec les aliments du Partenariat canadien pour la salubrité des aliments.