Les données scientifiques ne montrent actuellement aucune indication que la COVID-19 est une maladie d’origine alimentaire. Toutefois, les données probantes ont permis d’établir que le virus peut se transmettre par contact (par la voie d’une personne infectée, ou sur une surface ou un objet contaminé) ou par gouttelettes (d’une personne infectée qui tousse, éternue ou parle). L’Association canadienne de la distribution de fruits et légumes (ACDFL) encourage fortement tous les consommateurs à consulter attentivement les ressources indiquées plus bas. En cette période de pandémie, il est essentiel de suivre les directives qui ont fait l’objet de vérification et s’appuient sur des faits. Veuillez demeurer vigilant dans l’exécution de vos pratiques quotidiennes en matière de salubrité alimentaire, notamment vous laver les mains avant et après la manipulation des aliments, laver les fruits et les légumes avant de les préparer et nettoyer régulièrement toutes les surfaces qui peuvent entrer en contact avec la nourriture. Salubrité alimentaire Lorsque vous manipulez des aliments, la salubrité alimentaire, l’hygiène personnelle et le nettoyage de l’équipement doivent toujours être au sommet de vos priorités. C’est particulièrement le cas en ce qui concerne les fruits et légumes frais, car il arrive souvent que les produits soient consommés crus ou transformés au minimum. Ressources publiées par le gouvernement du Canada au sujet de la salubrité des aliments Le site Web de Santé Canada fournit aux consommateurs des renseignements sur la façon responsable d’acheter les fruits et légumes, et tous les aliments, de les manipuler, de les ranger et de les préparer. Il publie également à l’intention des employés de commerces qui font la vente de fruits et légumes des renseignements sur les procédures de nettoyage de l’équipement et d’hygiène personnelle dans l’objectif de réduire les risques pour les consommateurs. Liens de Santé Canada
- Santé Canada – Conseils sur la salubrité des fruits et des légumes frais
- Santé Canada – La salubrité des aliments et vous
- Santé Canada – Conseils généraux de salubrité
- Santé Canada – Fiches de renseignements et Infographies sur la salubrité des aliments
Ressources du gouvernement du Canada au sujet de la COVID-19
- À propos de la maladie à coronavirus (COVID-19)
- Maladie à coronavirus (COVID-19) : Mise à jour sur l’éclosion
- Maladie à coronavirus (COVID-19) : Préparation
- Maladie à coronavirus (COVID-19) : Ressources de sensibilisation
- Remarque : La feuille de renseignements est offerte en format PDF dans plus de 25 langues sur le site Web du gouvernement de l’Ontario
- Maladie à coronavirus (COVID-19) : Les populations vulnérables et le COVID-19
- Maladie à coronavirus (COVID-19) : Comment s’isoler chez soi en cas de COVID-19
- Renseignez-vous sur les faits au sujet de la maladie à coronavirus (COVID-19)
- Maladie à coronavirus (COVID-19) : Soyez prêt (feuillet de renseignements)
- Agence de la santé publique du Canada (ASPC) – Mesures et interventions en cas d’urgence
- Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) – Avis de rappel d’aliments et alertes à l’allergie
Mises à jour publiées par le gouvernement des États-Unis Les experts aux États-Unis affirment que rien ne laisse croire à une menace pour la salubrité des aliments. La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et le Department of Agriculture (USDA) des États-Unis ont maintenant ajouté des déclarations pertinentes à leurs foires aux questions (FDA/USDA). L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis coordonnent les interventions, dans la mesure du possible. Déclaration publiée sur le site Web des CDC Le virus à l’origine de la COVID-19 peut-il se propager par la voie des aliments, y compris les aliments réfrigérés ou surgelés? « De façon générale, on considère que les coronavirus se transmettent d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires. Actuellement, les données probantes ne permettent pas d’établir un lien entre la transmission de la COVID-19 et les aliments. Avant de préparer ou de manger des aliments, il est important de toujours se laver les mains avec du savon et de l’eau pendant 20 secondes, afin d’assurer la salubrité des aliments de manière générale. Pendant la journée, lavez-vous les mains après vous être mouché, avoir toussé ou éternué, ou être allé à la toilette. Il est possible de contracter la COVID-19 si l’on touche une surface ou un objet contaminé par le virus puis qu’on porte ensuite la main à sa bouche, à son nez ou éventuellement à ses yeux, mais il ne s’agit pas là de la principale voie de transmission du virus. En général, comme ces coronavirus ne survivent pas bien sur les surfaces, le risque est très faible qu’ils se propagent par les produits et les emballages d’aliments qui sont expédiés pendant plusieurs jours ou semaines à des températures ambiantes, de réfrigération ou de congélation. » Renseignez-vous sur les données que détiennent les CDC à propos de la propagation de la COVID-19. Ressources publiées par l’Union européenne (UE) Renseignements provenant de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)
Les Canadiens adorent leurs fruits et légumes. Ils consomment plus de 50 milliards de portions de fruits et légumes frais chaque année. Jouissant d’un des approvisionnements alimentaires les plus sécuritaires dans le monde et d’une grande variété de fruits et de légumes à l’année longue, les consommateurs canadiens ont le privilège d’avoir accès à une multitude de fruits et de légumes frais, sains et nutritifs provenant de divers régions géographiques. On constate que les consommateurs demandent de plus en plus de produits cultivés localement. En même temps, cet intérêt est tempéré par une interprétation divergente de ce que signifie le terme local, ainsi que par une compréhension erronée de la façon dont le consommateur final pourrait tirer profit de l’achat et de la consommation de produits locaux. Que signifie le terme « local »? Toute indication sur les étiquettes et les publicités d’aliments vendus au Canada doit être conforme à la Loi sur les aliments et drogues et à la Loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation, laquelle interdit la communication de renseignements faux et trompeurs. Il est important de souligner que les allégations telles que « produit local » sont volontaires. On encourage l’industrie à ajouter des qualificatifs (par example : nom de la ville) de manière à fournir davantage de renseignements aux consommateurs. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a entrepris une initiative de modernisation de son approche à l’égard de l’étiquetage des aliments. L’ACIA réalisera un examen des règlements, des lignes directrices et des politiques sur l’étiquetage des aliments, notamment sur l’utilisation du terme « local ». Tant que ce processus est en cours, l’ACIA a adopté une politique provisoire qui permet l’utilisation du terme « local » pour :
- les aliments produits dans la province ou le territoire où ils sont vendus; ou
- les aliments vendus dans d’autres provinces ou territoires dans un rayon de 50 km de la province ou du territoire d’origine.
Cette politique provisoire restera en vigueur jusqu’à ce que l’ACIA termine son examen de l’étiquetage. Interprétation divergente dans l’usage quotidien Indépendamment de la définition existante donnée par le gouvernement, le sens attribué au terme « local » n’est pas toujours constant. Le terme « local » pourrait être utilisé pour décrire les fruits et légumes frais des façons suivantes:
- Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient d’un endroit situé dans un rayon donné de l’endroit où elle est vendue (p. ex., un rayon de 50 km, un rayon de 100 milles).
- Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient d’une région précise de production, et est vendue dans cette même région (p. ex., la péninsule du Niagara, la vallée de l’Annapolis, la région de l’Okanagan).
- Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient de la même province (p. ex., n’importe où en Ontario) ou du même pays (p. ex., n’importe où au Canada) que son point de vente.
Pourquoi certains fruits et légumes ne sont pas locaux? Au Canada, l’approvisionnement en fruits et en légumes frais est limité par une courte saison de végétation et des conditions météorologiques imprévisibles. Certaines variétés ne peuvent tout simplement pas être cultivées ici. En même temps, les Canadiens s’attendent maintenant à trouver la même variété de fruits et légumes frais abordables et de qualité à l’année longue dans les supermarchés et les épiceries, peu importe la saison où les conditions météorologiques au Canada. Comme mentionné ci-dessus, la population du pays consomme plus de 50 milliards de portions de fruits et légumes frais par année. La variété, la qualité, le prix et l’accès sont des facteurs importants – et la production canadienne locale, même si elle représente une grosse partie du marché intérieur, ne peut répondre à elle seule à la demande. Un accès au marché international signifie que les Canadiens ont l’occasion d’essayer de nouvelles variétés tropicales excitantes et exotiques qui proviennent de partout dans le monde. Cela signifie également que les consommateurs ont à leur portée différentes variétés qui reflètent divers contextes culturels et ethniques. Les Canadiens ont le privilège de déguster plus de 400 différents types de fruits et de légumes frais provenant de plus de 150 pays tout au long de l’année. Nous exportons également des fruits et légumes frais cultivés au Canada dans le monde entier. Quels facteurs devraient être pris en compte lorsque l’on décide d’acheter des produits locaux ? Malgré la perception des médias, la décision d’acheter des produits locaux ne devrait pas être motivée par des préoccupations en matière de salubrité des aliments et de durabilité. Peu importe la provenance du produit, une réglementation sévère assure que les fruits et légumes frais vendus au Canada, qu’ils soient locaux, de production intérieure ou importés, sont à la fois sécuritaires et nutritifs et devraient continuer de faire partie d’un régime sain et équilibré, comme recommande le Guide alimentaire canadien. Les consommateurs devraient veiller à ce que peu importe la provenance de leurs produits, local ou autre, ils achètent des fruits et des légumes frais cultivés selon les normes de salubrité des aliments. Il est également important de rappeler que les aliments locaux ne sont pas nécessairement durables ni meilleurs pour l’environnement. En effet, la distance totale parcourue jusqu’au point de vente n’est pas le seul facteur qui contribue à déterminer l’empreinte écologique – les méthodes de production et les techniques d’entreposage produisent également des émissions qui devraient être prises en compte. On ne peut isoler un facteur unique lorsque on évalue l’empreinte écologique. Lorsque c’est la saison des variétés locales, les consommateurs ont l’occasion d’acheter les fruits et légumes le plus près possible du lieu où ils ont été récoltés, assurant ainsi leur fraîcheur et leur goût, tout en appuyant des entreprises locales. À l’épicerie ou au marché, comment les consommateurs peuvent-ils savoir d’où le produit provient réellement? Lorsqu’ils achètent des fruits et des légumes frais, les consommateurs qui sont incertains de ce que signifie le terme local devraient demander au personnel ou à un commis de leur préciser l’origine des produits. En ce qui concerne les fruits et légumes frais importés, les renseignements sur le pays d’origine sont obligatoires et doivent être fournis en magasin, sur l’emballage ou dans la description des produits en vrac; les indications de produits canadiens s’emploient pour des produits fabriqués au Canada. Quels autres facteurs devrait‑on garder en tête ? Peu importe la provenance géographique des fruits et légumes frais, ce qui est important à retenir c’est que la Société canadienne du cancer, la Fondation des maladies du cœur du Canada et le Guide alimentaire canadien recommandent de remplir la moitié de votre assiette avec des fruits et légumes chaque jour pour une meilleure santé. Obtenez plus de renseignements, de conseils et des recettes.
L’irradiation est une technique visant à assurer la salubrité et la conservation des aliments. Cette technique est semblable à la pasteurisation. Tandis que la pasteurisation fait appel à la chaleur pour tuer les microorganismes, l’irradiation utilise une forme d’énergie appelée « rayonnement ionisant ». Le procédé consiste à exposer des aliments en vrac ou emballés à des rayons gamma, des rayons X ou les faisceaux d’électrons, pendant une certaine durée. Les effets de l’irradiation sur les aliments, sur les animaux et sur les personnes qui consomment ces aliments irradiés ont fait l’objet d’études approfondies. Pourquoi l’irradiation est-elle une technique importante ? L’irradiation des aliments offre plusieurs avantages :
- L’irradiation réduit les risques de maladies liées aux aliments en diminuant le niveau de bactéries et parasites qui contaminent les aliments et qui causent des intoxications alimentaires;
- Elle augmente la durée de conservation des aliments en ralentissant le mûrissement de certains fruits ou la germination de certains légumes; et
- Elle constitue un traitement efficace après la récolte des dommages en détruisant les bactéries, les moisissures et les levures qui causent la détérioration des aliments, et lutte contre les insectes et l’infestation par des parasites.
Les effets de l’irradiation sur les aliments ont été étudiés plus que pour toute autre technologie alimentaire. L’irradiation occasionne très peu de changements chimiques dans les aliments et n’affecte pas leur valeur nutritive. Des recherches et des essais approfondis ont révélé que les aliments irradiés sont sains et sans danger pour la santé. Bien que l’irradiation détruise la plupart des microorganismes, elle ne stérilise pas nécessairement les aliments. Il convient de prendre les précautions habituelles comme pour tous les autres aliments, comme de les réfrigérer, de les manipuler et de les cuire de façon adéquate. Ce qu’il vous faut savoir Les aliments dont l’irradiation a été approuvée sont les seuls à pouvoir être vendus au Canada. La liste actuelle comprend les pommes de terre, les oignons, le blé, la farine, la farine à blé entier, les épices entières et moulues, les mélanges d’assaisonnement déshydratés et bœuf haché cru. Selon le Règlement sur les aliments et drogues, tous les aliments irradiés doivent porter sur leur étiquette le symbole international de l’irradiation ainsi que la mention « irradié » ou « traité par irradiation ». Les établissements où s’effectue l’irradiation doivent aussi suivre des procédures assurant la sécurité. En vertu de la Loi sur la sûreté et les réglementations nucléaires ainsi que des règlements connexes, les établissements, l’équipement ainsi que les opérateurs doivent avoir obtenu la licence nécessaire de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), qui impose des règles de sécurité strictes à partir de lignes directrices internationales. La Direction générale des produits de santé et des aliments de Santé Canada est responsable de la réglementation spécifiant les aliments pouvant être irradiés ainsi que les niveaux d’irradiation permis. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de l’application des règlements en matière d’étiquetage des aliments irradiés. Personnes-ressources à l’ACDFL et sources d’information Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Vincent Huston, à vhuston@cpma.ca, ou veuillez consulter les sources suivantes :
- Loi sur les aliments et drogues
- Règlement sur les aliments et drogues
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Irradiation des aliments
- Santé Canada – Irradiation des aliments
- Santé Canada – Foire aux questions concernant l’irradiation des aliments
- Santé Canada – Code canadien de pratiques recommandé pour l’irradiation des aliments
En tant que Canadiens, nous sommes de plus en plus soucieux de notre santé et nous faisons attention à notre régime alimentaire, à notre niveau d’activité physique et à tout ce que recommande la médecine préventive. La sensibilisation grandissante de la population aux propriétés nutritives des fruits et des légumes a contribué à une rapide augmentation de la consommation de ces produits frais. Les reportages dans les médias sur les résidus de pesticides dans les aliments font naître un climat de peur et d’incertitude, mais les bienfaits d’une consommation accrue des fruits et légumes pour la santé l’emportent sur le risque potentiel d’ingestion de ces résidus. Pourquoi est-il important ? Les pesticides jouent un rôle essentiel dans la protection de nos aliments et de nos cultures contre les mauvaises herbes envahissantes, les insectes et les maladies. Les pesticides doivent être utilisés conformément aux lignes directrices des bonnes pratiques agricoles, qui tiennent compte des besoins en matière de qualité environnementale, de santé humaine, de stabilité agricole et de lutte antiparasitaire efficace. Ce qu’il faut savoir Peu de personnes savent que l’autorisation de la mise sur le marché des pesticides est toujours précédée d’un examen rigoureux effectué par le gouvernement fédéral. Ce dernier supervise l’utilisation des pesticides à partir de programmes d’évaluation qui incluent l’analyse des résidus chimiques. En vertu de la Loi sur les aliments et drogues, Santé Canada veille à ce que tous les aliments destinés à la consommation humaine soient sains, propres et non altérés. En ce qui concerne les pesticides, le Ministère a pour fonction, entre autres, de déterminer la quantité maximale de résidus que peut éventuellement contenir un aliment sans pour autant être dangereux pour le consommateur. En vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada est chargée de l’homologation des pesticides. Elle réglemente l’accès aux moyens de lutte antiparasitaire, tout en veillant à réduire au minimum les risques pour la santé humaine et l’environnement. Avant de mettre un produit antiparasitaire sur le marché canadien, les fabricants de pesticides doivent le soumettre à un ensemble d’épreuves visant à déterminer la nature et l’intensité des risques pour la santé. Par ailleurs, des données scientifiques relatives à l’incidence sur l’environnement de pesticides sont exigées dans le cadre du processus d’homologation au pays. Des limites de résidus de pesticides sont établies et le processus d’évaluation tient compte de l’exposition pendant toute la vie, ainsi que des habitudes alimentaires des nouveau-nés, des enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées. Les données font l’objet d’un examen continu et sont réévaluées lorsque de nouvelles données laissent penser qu’il convient de le faire. Pour plus d’informations sur les résidus de pesticides et la liste de « Dirty Dozen », Cliquez sur le lien suivant : Alliance for Food and Farming (Anglais seulement) Le processus d’approbation des pesticides employé au Canada est parmi les plus sévères au monde. En effet, il satisfait ou dépasse les normes sanitaires établies par l’Organisation mondiale de la santé (Anglais seulement). L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de la surveillance et de l’application des règlements en matière de résidus chimiques agricoles et industriels dans les aliments produits au pays et importés des pays étrangers. De plus, l’ARLA effectue aussi une surveillance des résidus dans le cadre de son programme d’évaluation des pesticides proposés par les fabricants et les utilisateurs (les producteurs) en vue d’une homologation. La population du pays peut avoir confiance en la surveillance de l’approvisionnement alimentaire effectuée par le gouvernement et continuer à remplir la moitié de son assiette avec des fruits et légumes, recommandé par le Guide alimentaire canadien. Personne-ressource à l’ACDFL et sources d’information Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Vincent Huston, à vhustton@cpma.ca, ou veuillez utiliser les ressources suivantes :
- Procédure d’homologation de pesticide du Canada
- Programme de réévaluation des pesticides du Canada
- Loi sur les aliments et drogues
- Loi sur les produits antiparasitaires
- Agence canadienne de l’inspection des aliments – Aperçu, Programme national de vérification des résidus chimiques dans les fruits et légumes frais
Protective edible coatings and waxes are often applied to fruits and vegetables post-harvest, as a method of preservation. Protective coatings have been in use since the 12th Century in China. However, it was not until 1922 that the waxing of produce was invented and the first commercial applications of edible coatings were applied to produce. Fresh fruits and vegetables that may be coated with protective coatings include:
- Apples
- Limes
- Pears
- Avocados
- Lychee Fruit
- Pineapple
- Bell Peppers
- Melons
- Pumpkins
- Cherries
- Nectarines
- Rutabagas
- Eggplants
- Oranges
- Squash
- Field Cucumbers
- Parsnips
- Sweet Potatoes
- Grapefruit
- Passion Fruit
- Tomatoes
- Lemons
- Peaches
- Turnips
Why is it Important? As fruits and vegetables grow, they develop a natural coating called a cuticle which is like a waxy layer. Once produce is harvested, it is sent to a packing house where it is often washed, a process which removes the cuticle. To replace this cuticle a protective coating may be applied to some produce. Protective edible coatings help to slow dehydration and decay, while retaining moisture and increasing shelf life. They may also improve appearance by offering an attractive sheen. What You Need to Know There are numerous types of protective coatings that can be used on fresh fruits and vegetables. Components of all fruit and vegetable coatings must comply with Canadian regulations and be acceptable for use in Canada. These products must also comply with Canadian regulations if they are to be imported. Waxes are indigestible and will pass through the body without breaking down or being absorbed. If you choose not to eat a protective coating, even though it is safe to do so, buy un-waxed produce or peel the fruit or vegetable. Wax is not water-soluble and does not wash off. Waxes may turn white on the surface of produce if they have been subjected to excessive heat and/or moisture. This affects only the appearance of the produce, but it does not affect the quality or safety of the food. Priority allergens are a consideration when using protective coatings. Under the Food and Drugs Act, coatings manufacturers and producers have an obligation to ensure their products will not pose health hazards to consumers. The Food and Drug Regulations prescribe labelling requirements for food allergen, gluten sources and sulphites. If food allergens[i], gluten sources[ii], or sulphites above 10 ppm are present as a result of a wax coating compound or its components in a prepackaged fresh fruit or vegetable that requires a label, they must be shown on the label of the product – either in the list of ingredients or in the “Contains” statement. In addition, the common names for starches, modified starches, hydrolyzed plant protein and lecithin must be shown to provide information regarding the source from which these ingredients are derived (for example, wheat starch). CPMA Contact and Other Resources For more information, please contact Shannon Sommerauer at ssommerauer@cpma.ca or use the following resources:
- Canadian Food and Drug Regulations
- Safe Food for Canadians Regulations
- Canadian Food Inspection Agency – Labelling Requirements for Fresh Fruits and Vegetables
- Canadian Food Inspection Agency – Allergen Labelling Tips for Food Industry
- Health Canada – Allergens and gluten sources labelling
[i] In Canada, the ten priority food allergens are: peanuts, tree nuts (includes almonds, Brazil nuts, cashews, hazelnuts, macadamia nuts, pecans, pine nuts, pistachios or walnuts), sesame seeds, milk, eggs, fish (including crustaceans and shellfish), soy, wheat and triticale, mustard seeds and sulphites. [ii] Gluten sources need to be declared when a food contains gluten protein, modified gluten protein, or gluten protein fractions from barley, oats, rye, triticale or wheat (or a hybridized strain of any of these cereals).
« Biotechnologie » consiste de l’application des sciences et de l’ingénierie directe ou indirecte d’organismes vivants ou de leurs parties ou produits, sous leurs formes naturelles ou modifiées. Ce terme est très vaste et englobe l’utilisation de la sélection par des méthodes traditionnelles ou classiques, ainsi que des techniques plus modernes, comme le génie génétique[i]. La biotechnologie, particulièrement la création des produits qui ont été modifiés génétiquement, (appelés « organismes génétiquement modifiés », ou « OGM »), présente divers avantages, mais suscite également certaines préoccupations et permet de créer de nouveaux produits alimentaires à l’aide de divers outils et de diverses techniques scientifiques[ii]. Voici certains des avantages de la biotechnologie alimentaire :
- Le rendement accru des cultures, par l’introduction des caractères nouveaux, y compris la tolérance aux herbicides et la résistance aux parasites et aux maladies.
- Prolongation de la durée de conservation des aliments [iii].
- D’autres avantages peuvent inclure la création des aliments qui contiennent aucuns allergènes, des fruits et des légumes d’une valeur nutritive augmentée et au goût amélioré, des plantes qui peuvent tolérer des températures froides et résister au gel inattendue ainsi qu’une résistance aux environnements difficiles (résistance à la sécheresse et au sel, par exemple).
De façon générale, la biotechnologie vise à améliorer la qualité et la quantité des approvisionnements d’aliments.
- La Campagne Nature Cultivée fournit des informations sur les avantages de l’édition génique.
- Pour mieux apprécier la perspective des agriculteurs canadiens sur la valeur de l’utilisation des techniques modernes, y compris la biotechnologie, regardez le film « License to Farm» (en anglais seulement).
- En 2016, un rapport récent de la U.S. National Academies of Science, Engineering and Medicine, intitulé Genetically Engineered Crops: Experiences and Prospects,(en anglais seulement), a abouti à la conclusion qu’il existe un large consensus scientifique selon lequel les caractéristiques actuelles des cultures GM (OGM) ne constituent pas une menace pour la santé humaine ou l’environnement.
Ce qu’il vous faut savoir Au Canada, Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) veillent conjointement à assurer l’innocuité des aliments nouveaux créés au moyen de la biotechnologie agricole. Avant qu’un produit soit approuvé au Canada, Santé Canada et l’ACIA doivent déterminer son innocuité ainsi que les risques potentiels pour la santé des humains, des végétaux et des animaux ainsi que pour l’environnement. L’organisme qui demande l’approbation doit amasser les données à soumettre à l’équipe d’experts du gouvernement, qui tient aussi compte d’autres renseignements pertinents, comme des publications examinées par des pairs. Visualisez la liste des aliments nouveaux approuvés. Les évaluations sont traitées individuellement, et seulement les produits jugés aussi sécuritaires et nutritifs que leurs pendants traditionnels sont approuvés Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) partagent également la responsabilité de l’étiquetage. L’étiquetage obligatoire des aliments, y compris les aliments obtenus à partir de la biotechnologie, pourrait être exigé pour souligner un changement important dans la composition ou la valeur nutritive ou pour éloigner des préoccupations liées à la santé ou à la salubrité, (comme l’introduction d’un allergène). L’étiquetage volontaire est permis pour fournir aux consommateurs de l’information qui n’est pas associée à la salubrité du produit. Personne-ressource à l’ACDFL et sources d’information Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec l’ACDFL, à question@cpma.ca, ou veuillez consulter les sources suivantes :
- Santé Canada – Aliments génétiquement modifiés et autres aliments nouveaux
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Végétaux à caractères nouveaux : Information pour le grand public
- Agence canadienne d’inspection des aliments – L’étiquetage des aliments pour l’industrie
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Étiquetage des aliments issus du génie génétique au Canada fiche d’information
[i] Agence canadienne d’inspection des aliments– Biotechnologie moderne : Un bref aperçu [ii] Santé Canada – Biotechnologie – Aliments [iii] Uzogara SG. (2000). The impact of genetic modification of human foods in the 21st century: A review. Biotechnology Advances. 18:179-206 (en anglais seulement)
Les aliments biologiques sont produits avec des méthodes qui sont différentes de celles de l’agriculture traditionnelle. L’agriculture biologique vise à favoriser, voire à améliorer la santé de l’agroécosystème en préservant le sol et l’eau. Les agriculteurs qui ont choisi cette méthode utilisent parfois une gestion cyclique des ressources afin de maintenir la fertilité du sol à long terme, tout en évitant l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques. Pourquoi l’agriculture biologique est-elle importante ? L’Office des normes générales du Canada, en collaboration avec le secteur des produits biologiques a récemment élaboré des normes nationales pour les systèmes de production biologiques, qui sont révisés tous les cinq ans. Les normes canadiennes sur l’agriculture biologique définissent les processus de production approuvés et les substances permises dans le secteur de la production biologique au Canada. Ces normes sont incorporées par référence dans le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC) et sont accessibles aux liens suivants :
- CAN/CGSB 32.310 Systèmes de production biologique : principes généraux et normes de gestion
- CAN/CGSB 32.311 Systèmes de production biologique : listes des substances permises
- CAN/CGSB 32.312 Systèmes de production biologique : aquaculture – principes généraux, normes de gestion et listes des substances permises
Une norme nationale sur l’agriculture biologique fournit un cadre précis aux producteurs biologiques pour la culture et la mise en marché de leurs produits. En effet, les méthodologies claires et précises réduisent la confusion et accroissent la crédibilité des systèmes de production biologiques à l’échelle nationale. Aux termes du RSAC, les aliments pour consommation humaine, les semences ou les aliments de bétail qui portent la mention « biologique » sont réglementés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). La partie 13 du RSAC définit les exigences relatives à la certification et à la commercialisation des produits biologiques, tant importés que nationaux, y compris les exigences particulières relatives aux produits biologiques portant l’étiquetage biologique ou portant le logo « Biologique Canada ». Les produits doivent être certifiés comme biologiques conformément aux normes sur l’agriculture biologique canadiennes. Le Régime Bio-Canada (RBC) prévoit un programme fédéral de réglementation des produits biologiques canadiens. Il s’appuie sur le système d’agrément et de certification au Canada qui a été développé pour :
- Protéger les consommateurs contre des pratiques d’étiquetage trompeuses ou pas claire;
- Réduire la confusion du consommateur à propos de la définition du terme « biologique »;
- Faciliter l’accès des produits biologiques canadiens aux marchés étrangers qui exigent une surveillance du point de vue réglementaire; et
- Appuyer d’autres débouchés du marché interne.
Les provinces qui appliquent une réglementation concernant les produits biologiques peuvent imposer des exigences supplémentaires en matière d’étiquetage. Dans de nombreux cas, les magasins de détail ont une section de produits frais biologiques afin que les consommateurs qui souhaitent acheter des produits frais biologiques puissent le faire facilement. Un cadre réglementaire efficace qui soutient la production de produits biologiques permet aux agriculteurs, aux grossistes et aux détaillants d’offrir aux consommateurs des fruits et des légumes frais certifiés biologiques, sans compter qu’il accroît la crédibilité, réduit la confusion et crée de nouveaux débouchés. Ce qu’il vous faut savoir Les fruits et les légumes biologiques sont nourrissants et sains, comme le sont d’ailleurs les produits cultivés selon des méthodes traditionnelles. Néanmoins, les uns et les autres doivent satisfaire à toutes les exigences des lois canadiennes en matière de salubrité des aliments et de nutrition, qu’ils soient produits au pays ou qu’ils soient importés. Peu de gens savent que des engrais et des pesticides peuvent être utilisés dans le cadre de méthodes de production biologiques. En effet, des pesticides botaniques approuvés et enregistrés, tels que le pyrèthre, peuvent être mis à contribution dans les systèmes de production biologiques. Le pyrèthre est un insecticide tiré d’une fleur : le chrysanthème. Quant aux engrais (auxquels on fait généralement référence en parlant d’amendements du sol), il en existe un certain nombre, dont le fumier de compost biologique, les amino-acides non synthétiques ou le sulfate de calcium. Pour plus d’informations sur les résidus de pesticides et la liste de « Dirty Dozen », Cliquez sur le lien suivant : Alliance for Food and Farming (Anglais seulement) Les médias parlent beaucoup du goût et de la valeur nutritive des produits biologiques comparé à ceux des produits conventionnels. Certaines études constatent des différences dans les propriétés organoleptiques (goût, texture, acceptabilité, etc.), des produits biologiques tandis que d’autres n’en trouvent pas. La perception et le goût dépendent de chacun. Comme dans le cas du goût, de nombreux facteurs ont un impact sur la teneur en éléments nutritifs des fruits et des légumes. En effet, la teneur en éléments nutritifs peut varier en fonction de la variété des plantes, des conditions de croissance, de la distribution après la récolte, de l’entreposage et des méthodes de préparation. De vastes études menées ont conclu que l’on ne dispose pas de données suffisantes pour soutenir la thèse selon laquelle les aliments biologiques sont plus nutritifs que les aliments produits de manière conventionnelleCe n’est pas la composition de chacun des aliments qui est importante pour la santé, mais bien la teneur en éléments nutritifs de l’ensemble du régime alimentaire et la variété d’aliments consommés. Enfin, l’augmentation de la consommation de fruits et de légumes frais, qu’ils soient produits de manière biologique ou conventionnelle, est le facteur le plus important pour la santé d’un individu. Personne-ressource à l’ACDFL et sources d’information Pour obtenir plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Shannon Sommerauer, à ssommerauer@cpma.ca, ou veuillez utiliser les ressources suivantes :
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Produits biologiques
- Normes canadiennes sur l’agriculture biologique
- Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC)
- Normes biologiques de référence du Québec
- Site du CPMA – Informations sur la réglementation biologique dans les provinces canadiennes
- Bourn, D. et J. Prescott. A comparison of the nutritional value, sensory qualities, and food safety of organically and conventionally produced foods, Critical Reviews in Food Science and Nutrition, 2002, vol. 42, no 1, p. 1-34. (en anglais seulement)
- Williams, C.M. Nutritional quality of organic food: shades of grey or shades of green?, Proceedings of the Nutrition Society, 2002, vol. 61, p. 19-24. (en anglais seulement)
La population du pays a la chance d’avoir un des approvisionnements alimentaires les plus sécuritaires du monde et de bénéficier d’une grande diversité de fruits et de légumes pendant toute l’année. La salubrité représente une préoccupation importante dans tout le secteur de la production d’aliments, y compris dans le domaine des fruits et légumes frais, et la population s’intéresse à cet enjeu. La salubrité des aliments est une responsabilité partagée du gouvernement, du secteur et des consommateurs. Gouvernement
- Santé Canada établit les politiques et les normes en matière de salubrité et de qualité nutritionnelle de tous les aliments vendus au Canada.
- L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) vérifie que le secteur respecte les exigences fédérales en matière de salubrité des aliments et de réglementation et définit aussi des normes de prévention, et de détection des risques associés à l’approvisionnement alimentaire du Canada. L’ACIA prélève des échantillons d’aliments et les analyse afin de détecter la présence d’éventuels pathogènes ou résidus (y compris les produits chimiques agricoles comme les pesticides). Lorsque les niveaux exposent la population à un risque, des mesures sont prises immédiatement afin de procéder à un rappel ou à une saisie.
- Santé Canada, l’ACIA et l’Agence de la santé publique du Canada collaborent afin de prévenir les éclosions de maladies d’origine alimentaire ou d’intervenir lorsqu’elles surviennent.
Secteur
- Le secteur des fruits et des légumes prend la salubrité des aliments très au sérieux; les intervenants ont élaboré des programmes dans ce domaine visant les opérations alimentaires afin de réduire le risque de contamination des produits et d’intoxication alimentaire.
- Des volets de traçabilité renforcent ces programmes de salubrité des aliments en permettant la détection rapide des sources de contamination, des manipulations non sécuritaires et d’autres facteurs de risque. Les produits concernés peuvent ainsi être rapidement détectés en cas de rappel ou de retrait de produit.
Consommateurs
- Apprendre à préparer et à manipuler soigneusement les aliments est essentiel si on veut s’assurer que leur consommation est sécuritaire.
- Pour en savoir davantage sur les quatre leçons simples, NETTOYEZ, SÉPAREZ, CUISEZ, et RÉFRIGÉREZ et sur l’efficacité de ces étapes lorsqu’il s’agit d’empêcher des bactéries nocives de nuire à la santé de votre famille, veuillez consulter la page Web Soyez prudents avec les aliments du Partenariat canadien pour la salubrité des aliments.